DICOMerta, (DICOM et rage)
A l’ESC, les discussions sur les hypolipémiants du futur et les seuils de LDLc vont bon train, et après « lower is better » on se demande si finalement ce n’est pas plutôt « colder is better ». Après tout, le décès est un bonne façon d’inhiber totalement la synthèse du cholestérol.
De l’autre coté de la manche, je me débat dans la préhistoire de l’imagerie médicale.
Après avoir « upgradé » notre machine d’échographie et la station de travail, plus rien ne fonctionne, (et cela retenti évidement sur ce blog qui nécessite une mécanique bien huilée).
Le DICOM avait pourtant pour mission de simplifier le traitement d’image, comme l’explique Wikipédia
« Il a été créé en 1985 par l’ACR (American College of Radiology) et la NEMA (National Electric Manufacturers Association) dans le but de standardiser les données transmises entre les différents appareils de radiologie.
L’objectif du standard DICOM est de faciliter les transferts d’images entre les machines de différents constructeurs. En effet, avant la généralisation de ce format, chaque constructeur de matériel d’imagerie utilisait un format de données propriétaire, entrainant d’importants problèmes de gestion et de maintenance (incompatibilités, coût, perte d’information) dans les établissements de santé. »
Les radiologues sont donc parvenus à leurs fins (notez l’utilisation du passé : « chaque constructeur de matériel d’imagerie utilisait un format de données propriétaire »), tandis qu’en cardiologie, les pièges se démultiplient pour que l’on ne puisse pas traiter et stocker nos images, les transférer simplement pour un deuxième avis, ou les confier au patient lui-même. Options hors de prix, Clefs USB qui n’apparaissent pas, nom du fichier introuvable, incompatibilité entre les marques et entre les versions d’un même constructeur, bref, c’est comme chez Apple, sauf que ça ne fonctionne pas, et que le design est moche.
Je vais donc faire de mon mieux pour continuer à alimenter ce blog, avec des images de moins bonne qualité qu’il y a dix ans, mais obtenues avec un appareil neuf. C’est aussi le problème de ces constructeurs qui fabriquent des échographes, des frigos, des ampoules et des télés. Tous ces appareils finissent par se ressembler, avec la technologie la plus simple et la moins chère, celle de l’ampoule.
ah scheisse… tu vas finir par refilmer tes boucles avec ton iPhone, ça sera plus simple non ?
Je pense que je vais les mimer. J’ai une très bonne imitation de la végétation qui flotte au grès des courants. 😉
Démonstration au staff demain?